Salut à toi, ami cuistot d’un soir (ou d’un dimanche pluvieux) ! Tu cherches quoi faire avec cette butternut qui traîne au fond du panier, là, à côté des oignons qui commencent à parler tout seuls ? Eh bien, moi aussi, la première fois, je voulais juste finir ce fichu légume, et puis voilà que la petite voix de la Savoie m’a soufflé un truc : et si tu la farcissais façon tartiflette ? Depuis, c’est presque devenu un running gag (mes enfants m’appellent « la reine du butternut-tartiflette », c’est dire). Une fois, j’en ai même ramené à un pique-nique, et quelqu’un a cru que c’était un dessert à cause de la couleur… On a bien rigolé ; bon, il a eu une petite surprise au premier coup de fourchette, mais il a fini son assiette. Bref, prépare-toi, voici ma version, avec un soupçon de bazar comme d’hab’…

J’avoue, je fais cette recette quand il fait froid, genre quand la fenêtre commence à givrer (ou quand j’ai la flemme de faire un vrai gratin, franchement, c’est beaucoup moins de vaisselle). Ma famille en redemande, surtout parce que c’est crémeux, bien roboratif, et ça sent le reblochon dans toute la maison (désolée pour ton voisin du dessus si t’es en appart). Bon, parfois, ça coule un peu partout et la peau du butternut se fendille, mais c’est ça qui fait tout le charme, non ? Et entre nous, si t’as déjà essayé d’éplucher une butternut crue, tu sais que ça, c’est vraiment pénible, alors autant la cuire entière !

Une grande cuillère (genre celle pour servir la soupe) pour creuser la butternut, c’est mon arme secrète. Ah, et si t’as pas de plat assez grand, pose les deux moitiés sur une plaque recouverte de papier cuisson, ça fait l’affaire. J’ai déjà tout fait dans un plat à gratin fendu au fond (merci Emmaüs), ça marche aussi, ça coule un peu c’est tout.

Why You'll Love This Recipe

• Quick and easy to prepare
• Made with simple, accessible ingredients
• Perfect for weeknight dinners or special occasions
• Delicious flavors that everyone will enjoy
• Great for meal prep and leftovers

Ingredients

Instructions

Ce qu’on adore avec ce plat (ou pourquoi je le refais tout le temps)

J’avoue, je fais cette recette quand il fait froid, genre quand la fenêtre commence à givrer (ou quand j’ai la flemme de faire un vrai gratin, franchement, c’est beaucoup moins de vaisselle). Ma famille en redemande, surtout parce que c’est crémeux, bien roboratif, et ça sent le reblochon dans toute la maison (désolée pour ton voisin du dessus si t’es en appart). Bon, parfois, ça coule un peu partout et la peau du butternut se fendille, mais c’est ça qui fait tout le charme, non ? Et entre nous, si t’as déjà essayé d’éplucher une butternut crue, tu sais que ça, c’est vraiment pénible, alors autant la cuire entière !

Les ingrédients (avec mes petites variantes et astuces)

• 1 butternut moyenne (environ 1 à 1,2 kg, mais la taille, on s’en fiche un peu)
• 200g de lardons fumés (parfois j’utilise des dés de jambon si j’en ai sous la main, c’est moins parfumé mais pas mal non plus)
• 2 oignons moyens (jaunes, rouges, tout va bien, même des échalotes si c’est la dèche)
• 200g de reblochon (si tu trouves, sinon un bon fromage à pâte molle genre raclette ou même du brie, ça dépanne… ma grand-mère criait au scandale mais bon, elle n’a jamais goûté avec du brie !)
• Une cuillère à soupe de crème fraîche épaisse (ou une « bonne cuillère », c’est comme tu sens, parfois j’ajoute un peu plus…)
• Piment d’Espelette ou poivre du moulin (selon l’envie du moment)
• Un petit verre de vin blanc sec (facultatif, mais avec un petit aprem de Savoie, c’est le bonheur)
• Optionnel: quelques brins de thym, une gousse d’ail (j’oublie la moitié du temps, mais c’est pas mal)

Comment je m’y prends (et où je me plante parfois…)

• Préchauffe ton four à 190°C (ou à peu près, honnêtement, mon four chauffe comme il veut donc je surveille à vue d’œil).
• Coupe la butternut en deux (dans la longueur). Vide les graines avec une cuillère (je me bats toujours un peu à ce stade, y’a toujours des filaments qui s’accrochent, pas grave).
• Badigeonne légèrement la chair d’huile d’olive, sale, poivre rapidement. Pose les deux moitiés, face coupée vers le haut, sur une plaque et enfourne pour 35 à 45 minutes, jusqu’à ce que la chair soit tendre (tu piques avec une fourchette, ça doit s’enfoncer gentiment).
• Pendant que ça cuit, fais revenir les lardons à la poêle (sans matière grasse, ils en rendent déjà pas mal). Quand ils commencent à dorer, ajoute les oignons émincés (et éventuellement l’ail et le thym si t’as pensé à les couper), laisse fondre tout ça doucement. C’est l’étape où j’en pique toujours un ou deux, histoire de vérifier l’assaisonnement…
• Une fois la butternut cuite, creuse délicatement la chair (tu laisses un bon centimètre sur la peau, sinon, ça s’effondre, c’est du vécu). Mets la chair dans un saladier, écrase-la à la fourchette grossièrement.
• Ajoute le mélange oignons-lardons à la butternut, verse la crème, puis le vin blanc si t’en mets, sale, poivre, piment d’Espelette (ça relève bien), mélange le tout. Ah, j’oubliais, c’est là que tu peux goûter avant d’enfourner, c’est même presque obligatoire !
• Remets la farce dans les coques de butternut, tasse un peu, puis recouvre généreusement de tranches de reblochon (ou de ton fromage du placard). Et si ça déborde, c’est pas grave, ça croustille après !
• Enfourne à nouveau pour 20 à 25 minutes (jusqu’à ce que ça gratine joliment, parfois je termine sous le grill, mais faut rester à côté parce que ça va vite, et j’ai déjà tout crâmé en répondant au téléphone…)

Notes (un peu en vrac, comme sur le coin d’un carnet)

• J’ai mis plus d’une fois trop de vin blanc, résultat: farce trop liquide. Donc vas-y mollo, surtout si tu utilises un vin super fruité.
• Un jour, j’ai oublié la crème, eh ben c’était moins fondant, mais pas mauvais non plus, donc si t’en as pas, c’est pas la fin du monde !
• Tu peux préparer la farce la veille, mais pas la gratiner sinon le fromage fait une drôle de tête.

Variantes maison, avec succès… ou pas

• Déjà remplacé les lardons par des champignons, c’est plus léger, mais jamais eu la même réaction « waouh » à table (par contre, c’est bon avec un peu de noix).
• J’ai tenté une fois avec du tofu fumé, c’était… spécial. Disons que c’est à refaire avec plus d’assaisonnement, ou alors pour les copains végé. Mais c’est pas pareil, hein !
• Dans une phase « herbes folles », j’ai mis de la sauge ; ben finalement, du thym, c’est mieux. Comme quoi, faut pas trop s’éloigner du sentier battu…

Le matos, ou comment s’en sortir sans robot dernier cri

Une grande cuillère (genre celle pour servir la soupe) pour creuser la butternut, c’est mon arme secrète. Ah, et si t’as pas de plat assez grand, pose les deux moitiés sur une plaque recouverte de papier cuisson, ça fait l’affaire. J’ai déjà tout fait dans un plat à gratin fendu au fond (merci Emmaüs), ça marche aussi, ça coule un peu c’est tout.

Stockage (en vrai, il en reste jamais…)

Techniquement, tu peux garder les restes au frigo, dans une boîte hermétique, allez, 2 jours maxi. Mais franchement, chez moi, ça disparaît en une soirée (et le lendemain, c’est encore meilleur froid, mais je crois que je suis la seule à aimer ça…)

Comment je sers ce plat (et pourquoi j’aime ça)

Souvent, je pose ça au centre de la table, chacun se sert (un peu comme à la bonne franquette). Avec une petite salade verte, voire une salade d’endives l’hiver, c’est nickel. Parfois on ouvre une bouteille de mondeuse, mais attention, ça plombe un peu l’après-midi… Et à Noël, j’en fais une version mini dans des baby butternut, c’est mignon et tout le monde rigole.

Les leçons que j’ai apprises (à mes dépens…)

• J’ai déjà voulu accélérer la cuisson du butternut en montant le four à fond. Résultat: dehors trop cuit, dedans encore dur comme de la pierre. Patience !
• Ne tasse pas trop la farce sinon ça devient compact, et on perd le côté moelleux.
• Si tu changes de fromage, attention au sel, certains sont bien plus costauds (j’ai déjà eu des surprises salées…)

Vos questions (que j’entends souvent…)

• On peut faire la même chose avec une courge autre que butternut ?Oui, avec un potimarron c’est sympa (faut juste ajuster le temps de cuisson, c’est plus petit, et la peau se mange souvent).
• Je suis végétarien-ne, une astuce pour remplacer les lardons ?Alors j’ai essayé avec du tofu fumé ou juste plus d’oignons, mais faut bien assaisonner, sinon c’est un peu fade. Tu peux ajouter des noix ou des noisettes grillées pour donner du croquant.
• Ça se congèle ?Honnêtement, je trouve que le fromage ne ressort jamais aussi bien après décongélation, mais techniquement, oui tu peux… mais c’est mieux tout frais (ou même le lendemain, mais pas plus !)
• Où trouver un bon reblochon ?Moi je vais au marché, sinon sur Fromages.com ils ont du choix. Sinon, chez le crémier du coin, c’est encore mieux !
• Des idées d’accompagnement ?Une salade verte, ça va toujours. J’ai déjà servi avec des pickles maison (je pique souvent des recettes sur Un déjeuner de soleil), c’est top pour casser le « gras » du plat.

This recipe has been tested and perfected in our kitchen. Enjoy your cooking adventure!